Il est de très haute importance de connaître la raison fondamentale de notre salut. Ce n'est jamais en vain que le Seigneur nous amène de rive en rive, d'étape en étapes. Il y aura des rivages des vaches grasses et d'autres des vaches maigres. Les épreuves font partie du lot de la marche avec le Seigneur. Peu importe la nature du rivage, de prospérité ou d'adversité, le Seigneur attend que nous ayons les yeux rivés sur lui. Le cas du peuple d'Israël en est une illustration éloquente.

Après avoir expérimenté la grandeur de Dieu sur la rive de la mer de jonc, ils expriment des louanges, mais arrivés sur la rive de Mara, des eaux amères, ils vont murmurer oubliant que le Dieu qui a coupé les eaux de la mer rouge est le même capable d'assainir les eaux amères. Apres Mara, c'est l'étape d'Elim qui signifie littéralement en hébreu les arbres. Il y avait 70 palmiers avec 12 sources d'eau. Quelque soit l'étape, la saison dans laquelle nous entrons, Mara ou autre, nous devons nous tourner vers le Seigneur et nous attendre à lui. Tout ne sera pas toujours Elim, lieu d'abondance, où tout nous sourit, et tout ne sera pas toujours Mara, lieu de privation, de sècheresse ou d'amertume. Que ce soit la mer de jonc, Mara ou Elim, ce ne sont que des étapes, des saisons, mais pas des destinations finales. Ce que Dieu attend de nous est que nous puissions l'aimer pour ce qu'il est, nous attacher à lui, quelle que soit l'étape ou la saison dans laquelle nous nous trouvons.