La vie de Moïse et celle de Paul, ainsi que leurs ministères, nous offrent des éléments de réponse sur la question : Comment voir l’invisible ?
En étudiant leurs parcours, deux vérités essentielles se dégagent, des vérités qui leur ont donné la capacité de percevoir au-delà du visible : la foi et le renoncement de soi.
La foi est indispensable, car elle est d’abord le moyen de notre salut et elle est nécessaire pour plaire à Dieu, tout comme l’oxygène l’est pour la vie de l’homme.
Aux yeux de Dieu, nous sommes ce qu’est notre foi.
En effet, la foi est une manière de posséder déjà ce que l’on espère ; c’est un exercice de vision, avant même que les réalités espérées ne deviennent perceptibles à nos sens.
La foi opère donc dans deux sphères :
1. Les choses à venir, celles que l’on espère ;
2. Les choses invisibles, déjà existantes mais encore cachées à nos yeux.
Nos sens interagissent avec le visible, tandis que la foi interagit avec l’avenir et l'invisible.
Et comme source de cette foi, Jésus-Christ en est l’initiateur et l’accomplisseur — autrement dit, l’auteur et celui qui la mène à la perfection.
Jésus est donc au début, au milieu et à la fin de notre marche de foi, afin que nous puissions voir l’invisible.
Or, la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole du Christ révélée.
Par cette foi, saisissons donc les promesses et les réalités spirituelles révélées dans les saintes écritures, avant qu’elles ne deviennent palpables dans nos vies.
Prière :
Père Éternel, donne-nous de garder nos regards fixés sur Christ et de demeurer à la table de ta Parole révélée en lui, afin que notre foi s’affermisse et nous donne de saisir les choses invisibles.
Amen !
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